J’ai dormi la tête dans la mer
                        essorée sous la torsade des fleuves
les phosphorescences et les images damées
loin des ruisseaux déviés et des marais diaphanes
les rétines cousues aux patères de corail
                       comme des pelisses aveugles.

Et ce bercement noyé
                       m’a inoculé

une lucidité proche des phares.

                                                  Aude Velay

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