Vivre à Simiane

Un écrivain de Simiane : Gérard Chauvreau Le dimanche 30 avril prochain à Saint-Saturnin-les-Apt se déroulera le 6e salon du livre autoédité publiant à compte d’auteur, publications pour lesquelles l’auteur est son propre éditeur. Cela suscite parfois des interrogations, surtout compte tenu de la facilité offerte aujourd’hui par Internet. Pour autant, de très bons auteurs sont à découvrir dans ces publications.  Parmi eux, il y a très certainement notre ami de Simiane Gérald Chauvreau que nous pourrons rencontrer à Saint Saturnin pour dialoguer avec lui et faire dédicacer ses ouvrages. Gérald est un "mordu" de l’écriture qu’il pratique depuis longtemps sous de nombreuses formes, textes de chansons et poèmes notamment. Mais depuis quelques années, il se concentre sur la forme romanesque au sens large, oscillant entre longue nouvelle et court roman.   J’ai souhaité dire quelques mots de trois œuvres récentes en soulignant pourquoi elles m’ont touché. Il a publié successivem

Un texte de Dominique Blanc, docteur en médecine et en immunologie pour présenter son intervention vendredi 21 Avril à Simiane la Rotonde :   « Depuis probablement l’apparition de la vie sur terre, les règnes du vivant ont dû faire face à des infections par d’autres organismes, microbes et autres parasites… Dans un jeu de « gendarmes et voleurs », une co-évolution extraordinaire a permis aux hôtes de lutter contre les infections avec un arsenal de plus en plus sophistiqué, et aux parasites d’échapper à ces mécanismes de défense… Dans la plupart des infections, même très agressives, certains hôtes résistent mieux que d’autres, voire guérissent, « tous n'en mourraient pas, mais tous étaient frappés"  L’analyse de la victoire de l’hôte a fait l’objet de nombreuses études qui a permis de comprendre le rôle du système immunitaire dans la préservation de l’hôte et ses réponses très complexes. Alors, la science avançant, comment ne pas avoir envie d’imiter la nature et de conférer u

 Expositions à la galerie "La maison de Brian" Trois lettres au silence C’est le silence de la nuit de Laurent Delaire où l’on pénètre pas à pas vers le reflet d’une lumière.  C’est celui des cercles énigmatiques de Catherine Aerts-Wattiez et de ses pages repliées et cousues.  Silence enfin des blocs de terre fermés de Camille Virot qui vibrent de la vie des mains et du feu.  Ils nous parlent à travers le noir, le gris, ou les couleurs de la terre.  C’est par cet écho d’un hiver où nous parvenaient les cris du monde que nous commençons notre saison vers la lumière et la couleur.   Catherine Aerts-Wattiez  J’aime les œuvres qui posent des questions.  Le cercle, geste parfait, est-il notre Terre-Mère en danger ? ou le symbole d’un piège dont nous cherchons l’issue ? Comme nous aimerions lire le contenu de ces cahiers de papier subtils, pliés, repliés, cousus…  Ils nous parlent de silence, de rêves et de la fragilité de nos vies. https://www.catherine-aerts- wattiez.com https://

  Un lieu des œuvres…  https://www.chateau-charleval.fr

L e groupe de lecture vous présente dans cette rubrique un résumé de livres que certains d’entre-nous ont particulièrement appréciés. Aujourd'hui deux lecteurs partagent leur coup de cœur : Dominique blanc  vous présente : "Les tambours de la pluie", de Ismaïl Kadaré. L'écrivain franco-albanais Ismaïl Kadaré,né en 1936, témoin des grands évènements politiques du XXeme siècle, a su traduire dans ses romans de grandes questions politiques et une dénonciation des totalitarismes sous une passionnante forme littéraire; commençant à publier dès 1953, il est notoirement connu pour ses romans tels que "le général de l'armée morte", "Avril brisé" … et a reçu de nombreux prix littéraires. Axant le plus souvent son action dans l'Albanie et les Balkans, il a contribué à faire connaître la secrète et antique Albanie, autant au plan politique que culturel. Dans "les tambours de la pluie" chronique historique romancée, il brosse un extraordinair

Inauguration et présentation de l'exposition par   Stéphane Dumont VENDREDI 31 MARS À 18 h 30 Salle Renaissance au Château de Simiane L'Univers,  impressionnant et vertigineux …   L’astronomie, en général, et l’astrophotographie, en particulier, sont une source d’émerveillement et aussi d’interrogations existentielles : elles nous donnent à réfléchir sur l’Univers, qui constitue notre berceau en même temps que « le tout » qui nous entoure, sur notre place dans cet Univers, sur notre très lointain passé et sur notre futur. À quoi ressemblent les autres mondes et sont-ils peuplés de créatures vivantes ? Où sont-ils et sera-t-il possible de les détecter un jour ? Mais les distances sont vertigineuses et le temps se déroule sur une échelle inaccessible à notre entendement : les particules de lumière qui nous parviennent  — au compte-gouttes — des très lointaines galaxies ont voyagé pendant des centaines de millions d’années, transformant l’horizon lointain en vitrine d’un passé rév

Nous vous attendons nombreux le 25 mars à 19 heures à notre soirée poétique sur le thème "Frontières" et partager les mots et les phrases des poètes autour d'une collation à la salle Renaissance au château de Simiane-la-Rotonde. Participation de 5 euros par personne. Renseignements et inscriptions à info.vivreasimiane@gmail.com ou par téléphone au 06 04 17 33 77 Édition 2023  FRONTIÈRES Editorial de  Sophie Nauleau https://www.printempsdespoetes.com/Edition2023 Après L’Ardeur, La Beauté, Le Courage, Le Désir puis L’Éphémère, j’avais en tête un intitulé libre et fantaisiste. Pas forcément féérique, mais sans équivoque ni férocité. Un mot qui en appelle à la félicité et à l’imaginaire. Jusqu’à ce que la tragédie guerrière s’abatte sur l’Ukraine. Que l’histoire des frontières, des conflits et des territoires, revienne cadenasser nos consciences. Tourmenter nos esprits.  Mais les frontières ne sont pas que géopolitiques ou armées. Pas qu’un enjeu meurtrier. Ni une ligne de fr

  LE SHAGA de Marguerite Duras Trois personnages, trois femmes dont une s’appelle «Paul» Sont-elles ... Folles ? Peut-être ... Enfermées ? Peut-être ... Délirantes ? Certainement ! Le langage de l’une est étrange.  Elle parle Shaga «Kaback itou ! Srau srau ! Hamba !».  Les deux autres parlent un français clair, compréhensible :  «- Elle dit que c’est très fragile un oiseau. On le serre un peu fort, et puis...`      - Duxa xita akara      - Tandis que les chats, c’est plus difficile, elle dit». Il est question de Bidon d’essence, de voyage à Monte Carlo et à Liverpool, de shagouins sur un îlot de corail, d’oiseau qui parle, de lion domestique, de disparition de vie intérieure, de la place du rire dans le corps, ... Avec   Agnès Melchio,  Lucienne Cathala,  Pascaline Van Haelst Mise en scène Jean-Noël Namboutin Durée 1h10 La première a été présentée à Vachères devant un public nombreux et captivé.  Beaucoup de rire Beaucoup d’émotion C’est la folie montrée comme une immense tragédie drôl

GRAND SUJET DE SOCIÉTÉ :  MIGRATIONS, LES MOTS ET LES CHOSES La question dite migratoire est une de celles qui suscitent le plus de contrevérités, en raison notamment de « l’analphabétisme statistique » dont parle François Héran, professeur au Collège de France et très grand analyste du sujet. Plutôt que de balayer des grandes idées souvent creuses et de fausses solutions toutes faites, on s’attardera donc sur quelques points, centrés sur un territoire, celui de l’Union européenne, et portant sur la situation récente, avec quelques éclairages juridiques et historiques. Il sera utile, sur un tel sujet, de consacrer une large place aux échanges.

L'artothèque de Volx et la médiathèque de Manosque  proposent CONFÉRENCE inaugurale de l'exposition "GRIS N'EST PAS TRISTE"  par Arianna Berthet-Giampaolo le samedi 4 février à 10h30 à la médiathèque d'Herbès de Manosque. L'artothèque et la médiathèque ont invité 10 artistes qui ont fait du gris leur couleur de prédilection à exposer dessins et peintures  du 31 janvier au 25 février. Un jour j’ai abandonné la couleur. Le bleu a résisté un peu puis a disparu. Et puis ce fut la forme, la figure, qui s’éloigna. Les tubes de peinture refermés, les pinceaux séchés, les pastels oubliés, je restais avec mes boites de crayons, de stylos et de plumes. Ce fut donc le gris des mines de crayon qui s’imposa et le dessin devint une écriture. Il y avait toujours l’amour de la surface, de la page blanche. Alors l’écriture cursive ou le trait minimaliste hérité des bâtons d’écolier, se multiplièrent, se répétant inlassablement comme nos gestes de le vie quotidienne, comme