PÉTITION POUR DÉFENDRE L'HÔPITAL DE BANON (à faire circuler)

Cette pétition est à envoyer à la mairie de Banon par mail :  adjoint.banon@orange.fr.



Prenez le temps de lire le point de vue de Claude

"Je salue avec d'autant plus de force l'initiative de l'équipe municipale que je fis partie, en janvier 2019, des lanceurs d'alerte sur les risques encourus et fus du "Collectif contre la fusion des hôpitaux et en défense des services publics".

À l'époque nous dénoncions le fait que le Directeur POUILLY agissaitt selon une feuille de route établie par l’ARS (Agence Régionale de Santé) laquelle découle directement de la déclinaison locale de la politique ministérielle de la Ministre de l'époque Madame BUZYN. Politique dont les objectifs demeurent malgré le changement de Ministre de la santé,  de 1er Ministre et de nouveau contexte qu'il n'est pas nécessaire de décrire.

Il faut se souvenir que nous avons dans la santé la même logique que celle qui a prévalu pour augmenter le CICE versé aux entreprises et les mêmes arguties pour appuyer le projet.

«  Pour préserver l’emploi ou créer de nouveaux postes, il faut verser 4 milliards de CICE », puis comme ce n’était pas suffisant l’argument était " il faut verser 20 milliards pour créer des emplois"…et nous en sommes à 40 milliards versés sans emploi créé.

Pour la fusion c’est identique. 

Lorsque nous avions alerté en 2016, suite à la mise en place de la Loi GHT (Groupement Hospitalier de Territoire) du risque de fusion, ce sont des cris d’orfraies qui avaient accueilli notre dénonciation : trois ans après nous y sommes !

En 2019 le Directeur est celui des 7 hôpitaux locaux du département, et les services sont ceux décentralisés de l’hôpital de Manosque avec , à la clef gestion opaque et mobilité forcée du personnel.

Depuis l’arrivée de M.POUILLY en septembre 2018, la fusion est sa feuille de route fournie par ARS PACA, donc il est erroné de dire que « c’est après analyse de la situation et du contexte local qu’il voit opportun de fusionner. »

Suite à une première mobilisation du personnel,  ce qui devait être acté pour début janvier 2019 a été repoussé en fin février 2019, mais l'objectif demeurait et le recul n'était que tactique.


1) M.POUILLY avançait des arguments auxquels nous opposions les nôtres.

•  quand les lits de SSR (Service de Soins en Rééducation) ne sont pas remplis totalement et que l’activité n’est pas au beau fixe, , on aurait obligatoirement besoin d’une fusion pour les déplacer vers une autre structure hospitalière et transformer des lits SSR en places EHPAD (argument avancé pour justifier la fusion Banon/Forcalquier et éventuels déplacements de lits)

FAUX !

L’activité entre établissements se gère par convention et nul besoin de fusion. L’important est qu’il y ait un projet médical territorial pour que l’hôpital public se renforce. Donc les GHT ne servent à rien (CQFD) puisque normalement dans les GHT on peut renforcer les lits EHPAD dans un établissement et les lits SSR dans un autre. L’important est de discuter d’un projet médical avec un budget fléché, car lorsque les trois structures seront fusionnées ce sera rendu opaque  car on ne connaîtra plus les budgets affectés à chaque site.

Il faut la fusion pour ne pas se faire bouffer par le privé !

FAUX !

Qui donne les autorisations d’installations de lits ? C’est l’ARS donc, c’est le projet médical sur le territoire qui compte et pas la fusion administrative. Donc si le privé gagne c’est bien parce que l’ARS donne les autorisations et de ce point de vue la région PACA est la région où le secteur privé lucratif  est le plus favorisé par l’ARS. Il suffit que l’ARS change ses priorités ! En 2016, l’ARS  disait « la GHT est nécessaire pour régler les problèmes de projets médicaux sur le territoire » et maintenant changement de pied c’est la fusion. Au contraire pour avoir une meilleure connaissance au plus prés du terrain, tant des personnels, que des élus que des usagers/patients,  il faut maintenir les trois entités juridiques et décisionnelle .

Pour avoir une PUI (Pharmacie à Usage Interne) il faut fusionner 

FAUX !

Il faut simplement une convention entre le plus gros établissement en possédant une et l’établissement qui en a besoin. L’exemple nous en fut fourni par Oraison où la PUI existe depuis longtemps par convention.

La fusion va augmenter l’offre de soins publique.

FAUX !

Tous les exemples de fusion examinés jusqu’à ce jour ont révélé une diminution de l’offre de soins. La maternité de Digne et la chirurgie de l’hôpital de Manosque sont menacées, en quoi la fusion avec Banon et Forcalquier  pourrait remédier à cela ? De plus c’est l’ARS qui décide de l’offre de soins, il suffit qu’elle le veuille pour satisfaire les usagers et conforter l’égalité des citoyens sur chacun des territoires.
 
Il ressort de tout cela que l’ARS utilise de vrais problèmes pour proposer de fausses solutions dont l’objectif à terme , tel que nous le pressentions est :
• La fusion de tous les hôpitaux et notamment Manosque et Digne les bains,
• Fermer une partie des lits de chirurgie orthopédique de Manosque,
• Supprimer des lits de SSR à Banon,
• Fermer la cuisine de Forcalquier,
• Mettre au pas la Direction de Riez,
• Fermer la maternité de Digne les bains.

Demain, seuls celles et ceux ayant les moyens financiers, seront en capacité de se soigner en allant à Aix en Provence dans des cliniques privées coûteuses comme AXIUM.
Les besoins dans les hôpitaux publics existent estimés à 100 000 personnels pour un montant de 4 Milliards et les moyens peuvent être mobilisés car c’est uniquement une question de choix et de priorité. 
4 Milliards c’est ce qui a été rendu aux plus riches par l’abandon de l’ISF.

Je vous souhaite donc  plein succès dans votre combat, rendu d'autant plus utile qu'avec leCOVID-19 Banon, et sa région proche, a payé un lourd tribut et que les premiers de corvée ne sont toujours pas entendus.

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