Consultation Publique : Plan Pollinisateurs

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► JE PARTICIPE À LA CONSULTATION PUBLIQUE!

Alors qu’une abeille sur quatre est menacée d’extinction en Europe, le gouvernement français veut autoriser les pesticides tueurs d’abeilles jusqu’à dix années encorepour certains – tout ça dans un  « Plan » pour sauver les pollinisateurs.

Participez de toute urgence à la consultation citoyenne organisée par le gouvernement, et transmettez ce message autour de vous : ensemble, faisons plier le gouvernement pour empêcher l’extinction des abeilles et des pollinisateurs sauvages avant qu’il ne soit trop tard !

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Chère amie, cher ami,

Après huit années perdues pour les pollinisateurs

huit années pendant lesquelles les firmes agrochimiques ont bloqué, au niveau européen, la mise en place de tests capables de mesurer ENFIN RÉELLEMENT les effets subtils mais incroyablement toxiques des pesticides sur les abeilles et les pollinisateurs sauvages… (1)

... huit années pendant lesquelles la France avait le choix d’appliquer ces tests indispensables sur son propre territoire, mais a décidé de ne pas le faire

… le gouvernement annonce maintenant dans son « Plan » pour sauver les pollinisateurs, qu’il entend laisser en circulation dans l’environnement des insecticides tueurs d’abeilles autorisés sur la base de protocoles obsolètes, partiellement rédigés par l’agrochimie elle-même... (2)

...pendant dix ans encore pour certains d’entre eux  – avant qu’ils soient enfin réévalués et retirés du marché. (3)

C’est inacceptable !

Alors même qu’une espèce d’abeille sur quatre est désormais en danger d’extinction en Europe (4), et qu’un tiers des papillons (5) et près de la moitié des bourdons (6) sont en déclin dramatique sur notre continent, menaçant par leur disparition la survie même de notre système alimentaire…

… les entreprises agrochimiques ont négocié de pouvoir commercialiser pour des années encore les substances responsables de cette hécatombe, avec l’accord de gouvernements qui font mine de vouloir « protéger les pollinisateurs ».

Il est temps de taper du poing sur la table, et montrer à nos dirigeants qu’il est hors de question qu’un sujet aussi dramatique que l’extinction de la biodiversité ne soit pour eux qu’une opportunité de communication... 

… pour mieux protéger les intérêts financiers des multinationales agrochimiques !

A l’heure où nous écrivons ces lignes, le gouvernement français a lancé une consultation publique (7) à propos d’un point phare de son Plan pollinisateurs : 

la mise à jour d’un arrêté datant de 2003 – dit « arrêté abeilles » (8) – qui pourrait permettre d’imposer de nouvelles restrictions aux substances qui sont déversées dans la nature et s’y accumulent, décimant des populations entières d’osmies, de bombyles, de syrphes, de bourdons et de papillons, victimes silencieuses de la course au profit des géants de l’agro-industrie.

Mais cet arrêté :

  • ne précise pas quels tests seront menés sur les pesticides avant de les autoriser dans les champs : ceux préconisés par les chercheurs internationaux et l’OCDE, ou ceux négociés par l’agrochimie à force de lobbying dans les arcanes bruxelloises ? Il passe également sous silence les pesticides systémiques, comme les néonicotinoïdes, qui peuvent pourtant être de dangereux poisons pour les pollinisateurs !
  • ne précise pas non plus si la France entend adopter la position européenne négociée par l’industrie, qui juge « acceptable » qu’un pesticide puisse décimer une abeille sur dix dans une colonie ! (9)
  • prévoit un délai allant jusqu’à dix ans pour réévaluer les insecticides qui sont déjà sur le marché, et dont personne ne connaît la toxicité réelle sur les abeilles et les pollinisateurs sauvages !
  • veut permettre des « expérimentations » de « nouvelles technologies » directement dans le milieu naturel des pollinisateurs, et même en période de floraison, alors même que cet arrêté est censé permettre d'épargner les butineurs, pas d’en faire des cobayes en plein champ ! 

Il faut impérativement que les citoyens se mobilisent pour participer à cette consultation publique, et exigent une refonte de cet arrêté avant qu’il ne soit définitivement adopté par le gouvernement. Pour participer, cliquez ici.

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Nous avons mis en place un système simple qui vous permet de copier/coller notre argumentaire pour l’insérer sur le site gouvernemental. 

Après avoir réalisé cette action, s’il vous plaît n’oubliez pas de nous informer de votre participation : nous tiendrons un inventaire scrupuleux du nombre de participants, pour exiger des comptes de la part des services de l’État s’ils balaient d’un revers de la main tous les commentaires qui leur ont été envoyés, comme ils l’ont fait à l’automne dernier avec la consultation sur les néonicotinoïdes tueurs d’abeilles !

Chaque année, des dizaines de milliers de tonnes de pesticides supplémentaires sont déversées dans l’environnement, rien qu’en France (10). De récentes études ont montré que ces substances s’accumulent dans les eaux (11), l’air (12), les sols (13), et polluent durablement l’habitat des insectes, y compris dans les aires protégées où ils ne sont désormais plus épargnés. 

Un récent recensement mené en Allemagne a montré un déclin de plus de 75 % des insectes volants dans ces zones ! (14)

La course contre la montre est enclenchée : ne laissons pas l’industrie précipiter l’extinction des pollinisateurs en polluant des années de plus leur habitat. 

Aidez-nous à inonder les serveurs du ministère de la Transition écologique de messages de protestation à l’occasion de cette consultation démocratique : postez votre message en cliquant ici, et demandez à vos proches de participer.

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Tout récemment à Bruxelles, nous avons pu voir à quel point la stratégie des firmes était vulnérable lorsqu’elle était exposée : après de multiples recours auprès de la Commission européenne et de la Médiatrice (15), et avec l’appui du Parlement européen, nous avons réussi avec plusieurs autres organisations partenaires à briser l’omerta qui entoure le vote des représentants des États membres au SCoPAFF, le comité qui bloque depuis huit ans l’adoption des tests abeilles en Europe. (16)

Alors même que plusieurs pays avaient prévu de voter en faveur de l’industrie (qui voulait faire admettre qu’un taux de perte de plus de 20 % d’une colonie d’abeille à cause d’un pesticide devait être considéré comme « acceptable »), une partie d’entre eux ont revu leur copie lorsqu’ils ont compris qu’ils seraient exposés à la colère de leurs électeurs et qu’ils ne pourraient pas se réfugier derrière l’anonymat du vote.

Le résultat ne nous satisfait toujours pas (les États ont décidé que 10 % d’une colonie pouvait dépérir sans que le pesticide soit interdit), mais nous avons compris une chose : lorsque les citoyens sont capables de montrer à leurs gouvernants qu’ils les surveillent, et qu’ils ont compris leurs manœuvres, alors les arguments des lobbys pèsent bien moins lourd dans la balance que la perspective d’un scandale ou de la perte d’un mandat !

Montrez au gouvernement français que vous refusez un Plan pollinisateurs dévoyé par les lobbys : participez à la Consultation pour donner voix à la gronde citoyenne que voulons faire entendre, et transmettez ce message autour de vous pour répandre l’information !

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Merci pour votre action !

Bien cordialement,

L'équipe POLLINIS

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